Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'Adrien Le Bihan et des éditions Cherche-bruit
8 décembre 2020

Lettre d’une inconnue, deux films d’après Stefan Zweig

 

Le jour de ses quarante-et-un ans, R., romancier viennois, reçoit d’une amante oubliée une copieuse lettre non signée, sans adresse d’expéditeur. En épigraphe : «À toi, toi qui ne m’as jamais connue.» L’entrée en matière qui suit, qui reviendra comme un refrain, est on ne peut plus dramatique : «Mon enfant est mort hier.» La curiosité du romancier sera piquée davantage par : «… tu ne dois connaître mon secret qu’à ma mort, lorsque me répondre ne sera plus possible…» Silencieuse escorte des décès annoncés, le mot «secret» apparaît plus de dix fois dans le récit de l’inconnue, rivalisant, pour lui donner sa couleur, avec «ombre» et «oubli».

 

*

 

Ainsi commence mon dernier essai dans la revue Sigila, revue transdisciplinaire sur le secret, n°46 «Correspondances», automne-hiver 2020, p. 97-106.

 

En voici le résumé

 

De Lettre d’une inconnue, de Stefan Zweig, on connaît surtout deux adaptations cinématographiques : l’une fameuse, de Max Ophuls (1948), l’autre de Jacques Deray (2002). Les rapports de ces films avec la missive de la mystérieuse et tragique héroïne autrichienne, leurs concordances et leurs divergences, sont examinés jusque dans leurs plus fâcheuses lacunes.

 

Ci-dessous, Louis Jourdan dans le rôle de l’écrivain du film d’Ophuls.

 

 

 

 

images

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Le blog d'Adrien Le Bihan et des éditions Cherche-bruit
Publicité
Archives
Publicité